20 Haï [cul]
du premier éclot
ta langue où de ses lèvres
il pose un baiser
au baiser un gland
mûr s’ajoute du second
que vos bouches savourent
un téton sous le
doigt du suivant s’érige
colonne de chair
le cuir tanné du
sling te pétrit quand quatre
ravissent ta peau
cinq et roule ta
tête à l’océan des sens
que leurs mains réveillent
le sixième te
lèche les pointes dures au torse
entre leurs caresses
poignets et chevilles
aux lanières attachées ne
te laissent répit
au méat la sonde
engloutie par le sexe fait
cracher son écume
bourses lassées au
fil à la corde de cuir
de poids sont lestées
la verge branlée
bas perd le combat des trois
qui s’occupent d’elle
bouche tétons et
queue ne font pas compte bon
des plaisirs du corps
le trou du dixième
plein tu défailles en râlant
ouvres large la voie
les orteils sucés
par deux esclaves nus et
tu perds la raison
le calcul t’échappe
au fil des épidermes
tassés dans le noir
leurs soupirs te noient
et ta bouche s’affole dans
le ballet des corps
ils pressent contre
toi la fièvre et la jouissance
tour à tour élus
le jus blanc de ta
queue bien vite les rejoint
éclats magnifiques
se succèdent les
langues à ta bouche apportant
vos mâles semences
la sueur à ton
front qu’ils épongent en riant
finit de vous lier
recommence le
jeu dont ton corps est la loi
et leurs sexes sont maîtres
Laurent Herrou